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Une exposition en préparation : Gérard Philipe Un parcours de lumière |
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| Alain Batifoulier, connu dans le
milieu théâtral pour ses créations de décors
et de costumes à la Scala de Milan, à l'Opéra de Paris
ou à La Criée de Marseille, consacre depuis une vingtaine
d'années, une partie de son temps à la scénographie
d'exposition. Sélectionné pour Gérard Philipe, il a
déjà réalisé pour la BnF les mises en espace
du Bonheur des Dames, de Sarah Berhnardt. Il reconnaît volontiers
que "l'expérience Vilar"
fait partie de sa formation et retrouve cette passion pour le théâtre
chez Noëlle Giret qui a été séduite par sa volonté
de transcrire la lumière de Gérard Philipe. |
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| Les pieds sur la terre
et la tête dans le ciel, la devise de Gérard
Philipe a déclenché, chez Alain
Batifoulier, l'idée de sa scénographie. Il a imaginé,
suivant en cela le scénario du commissaire, un parcours chronologique
qui se traduit par un contraste fort, né de la tension entre le noir
et le blanc. Les cimaises, d'un blanc éclatant sont munies à
leurs sommets de néons bleus qui gomment la voûte en l'éblouissant
de gris. Zébrées d'une ligne noire, fil conducteur de la chronologie,
elles sont tatouées de grandes effigies de l'acteur dans ses principaux
rôles qui flottent dans l'espace ou s'adossent à une date,
une citation. Sous cette ligne de flottaison, les documents sont exposés
dans des cadres noirs ou des vitrines. A ce parcours artistique qui court tout autour de la galerie, répond l'engagement de Gérard Philipe, ancré au centre de l'espace, et présenté dans des alcôves bleues, oranges ou rouges. Jouant également sur la sensation et l'effet, Alain Batifoulier a conçu l'entrée de l'exposition comme une coulisse, toute noire, qui débouche sur son parcours de lumière. Sa mise en espace, il l'a construite de façon traditionnelle, à l'aide d'une maquette en carton où chaque document photocopié vient se positionner, à l'échelle, sur les murs de la galerie et permet de visualiser le rythme esthétique de l'exposition. Alain Batifoulier assiste à tous les montages d'exposition. J'y tiens, dit-il, cela me rappelle les habitudes du théâtre, comme les couturières,...
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