Huit week-ends d’été pour découvrir la BnF

Depuis 2003, la BnF réitère l'initiative : chaque été, en effet, elle étend à un public plus diversifié qu'à l'ordinaire une offre de découverte gratuite de la Bibliothèque d'étude du site François-Mitterrand. Pendant huit week-ends consécutifs,
du samedi 24 juin au dimanche 13 août 2006, tous – touristes, flâneurs, esprit curieux, étudiants et visiteurs venus de Paris, de région ou de l'étranger – pourront retirer un ticket d'entrée exonérée, valable pour la journée, aux guichets des halls Est et Ouest.
Ils auront ainsi l'occasion d'effectuer une recherche sur un sujet de prédilection, de s'initier à l'exploration du catalogue en ligne BN-Opale Plus, avec l'aide des bibliothécaires si nécessaire, ou encore de découvrir la richesse de l'offre d'ouvrages en libre accès dans les salles de lecture.

Globes de Coronelli : l’étape de la restauration


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© Pascal Lafay/BnF

1- Chaque globe est plongé dans l'obscurité, le temps de la campagne de prises de vue nécessaire à la future restauration.
2 et 3 - Réalisées par Daniel Vigears du Centre de recherche et de restauration des musées de France, les images obtenues grâce aux ultraviolets et aux infrarouges, font apparaître des éléments invisibles à l'œil nu (altérations, repeints...).
4- Andrée Rigaux, restauratrice, effectue des microprélévements à la surface du globe terrestre, dont l'analyse permettra de dater les pigments, de vérifier la nature et l'état des vernis et, peut-être, d'aider à identifier les artistes qui ont peint le globe.

La BnF s’associe à Cairn, portail électronique pour les sciences humaines

Quatre maisons d'édition – l'une belge (De Boeck Université) et les trois autres, françaises (Belin, Eres et La Découverte) – sont à l'origine de la naissance de Cairn, un portail qui donne accès, en texte intégral, à des numéros récents de revues de sciences humaines et sociales.
La BnF s'est associée depuis deux ans à cette initiative éditoriale, tout en réaffirmant sa double mission de conservation et de diffusion des connaissances dans le strict respect des ayants droit. La complémentarité de l'offre en ligne du portail Cairn et celle du site Gallica de la BnF est ainsi assurée. Outre la numérisation de numéros de revues de sciences humaines parues avant 2000, la BnF apporte son expertise et son infrastructure en matière d'archivage numérique.
Elle a choisi également d'entrer dans le capital de la société anonyme Cairn, afin de prendre une part active à cette action en faveur de nouveaux modes de diffusion électronique sécurisée. Créé en 2005, le portail Cairn rassemble déjà près de soixante-dix revues dont il assure la promotion et facilite la commercialisation et la distribution, en version papier comme en version électronique. Il est ouvert à toute publication en sciences humaines et sociales, qu'elles émanent de maisons d'édition, d'associations ou d'institutions publiques françaises et francophones.
L'objectif est de porter l'offre à deux cents titres d'ici à trois ans, ce qui fera de ce portail un outil essentiel pour la diffusion de ce type de publications à l'échelle internationale. La plupart des revues actuellement consultables sur Cairn sont disponibles en accès libre et gratuit, pour les numéros archivés, et en accès payant, pour les numéros courants.

Autour de la BnF : les prochaines évolutions des quartiers Paris-Rive gauche

Promenade d’été sur la passerelle


© Pascal Lafay/BnF
Dessinée par l'Autrichien Dietman Feichtinger, la passerelle Simone-de-Beauvoir, trente-septième pont de Paris et quatrième à être dédié aux "circulations douces" dans la capitale, subit au cours du mois de juin d'ultimes essais dynamiques et statiques.
Elle sera inaugurée le 13 juillet, puis ouverte au public le 14 en même temps qu'un nouveau complexe nautique avec sa piscine flottante, littéralement au pied de la BnF.
Gageons que ces équipements attireront cet été touristes et Parisiens séduits par la transition ménagée entre l'esplanade de la BnF et le parc de Bercy.
D'ores et déjà, les bateaux-mouches ont intégré ce site dans leur itinéraire.

Un plancher en bois recouvre la passerelle, dont la partie basse ou "lentille" sera utilisée pour des animations, des expositions et des marchés thématiques, en une sorte de "halte culturelle".
La passerelle sera également munie d'éclairages intégrés et d'ascenseurs installés à chaque extrémité (berges Georges-Pompidou, côté Rive droite et quai François-Mauriac, côté Rive gauche).

Métamorphose des Magasins généraux


© Alain Goustard/Emoc

D'ici à 2008, les Magasins généraux du quai d'Austerlitz, près de la BnF, sont appelés à devenir le nouveau pôle de loisirs, Docks de Seine, qui accueillera la Cité de la mode et du design, différents espaces destinés à des événements, et des restaurants en terrasse. Trois kilomètres de berges ont ainsi été reconquis par la société d'aménagement Sémapa afin de poursuivre sa réalisation d'une couture entre le 13e arrondissement et sa façade sur Seine.
Le port autonome de Paris – qui reçoit des péniches transportant quelque 20 millions de tonnes de marchandises par an et assure 90 % de l'approvisionnement en matériaux de construction de Paris – conservera deux de ses huit pavillons sur le quai réaménagé.
Est également envisagé un projet d'urbanisme pour la reconversion de l'ancienne halle de la Sernam, située entre l'avenue de France et les voies ferrées de la gare d'Austerlitz.

De nouveaux voisins autour de la BnF
La Ville de Paris, en partenariat avec l'État et la Région, a cédé les terrains nécessaires à l'implantation, dans le site des anciens Moulins de Paris, d'un nouveau pôle universitaire Paris VII-Denis Diderot, voisin de la BnF. La superficie d'ensemble a été portée de 19 400 à 210 000 m2.
Loin du concept clos du campus, ce pôle universitaire s'inscrit dans un nouveau faubourg, dont les travaux sont coordonnés par Christian de Portzamparc. Certains immeubles sont déjà habités. Le faubourg a intégré dans sa configuration les anciens entrepôts frigorifiques, reconvertis en ateliers loués à des artistes et des artisans. Logements, bureaux, ateliers d'artistes, galeries d'art, commerces, services, équipements publics et espaces verts sont aussi prévus. Déjà, le centre parisien de l'université de Chicago, installé sur les lieux depuis 2003, accueille ses étudiants et chercheurs.
À l'automne prochain, l'université pluridisciplinaire Paris VII-Denis Diderot emménagera dans les anciens Moulins de Paris et la Halle aux farines. Rue Watt, s'installeront un pôle de biologie (UFR des sciences de la vie, dont l'institut Jacques-Monod) et un pôle de physique. Quant à l'école d'architecture Paris Val-de-Seine, elle élit domicile dans la SUDAC, ancienne usine d'air comprimé, classée au patrimoine industriel de Paris, bientôt reliée par une passerelle à de nouveaux bâtiments d'enseignement.
Les premiers 13 000 étudiants de ce pôle universitaire sont attendus en octobre 2006. À terme, ils seront 30 000 sur les lieux : étudiants, enseignants, administratifs et chercheurs.

En 2008, l’École des Langues O’ à Paris–Rive gauche
En 2004, l'architecte Yves Lion a remporté un concours lancé pour la construction des nouveaux locaux des Langues O' (École nationale des langues orientales) rue Cantagrel dans le 13e arrondissement, à proximité du nouveau pôle universitaire Paris VII–Denis Diderot.
L'école y installera la BULAC, bibliothèque universitaire des langues et civilisations orientales, la plus grande bibliothèque orientaliste de France (120 0000 ouvrages sur les langues, cultures et civilisations des pays d'Asie, d'Afrique et d'Europe centrale).
En mai 2008, plus de 12 000 chercheurs et étudiants de cette école, aujourd'hui dispersés dans différents sites parisiens ou franciliens, viendront grossir les rangs de la population estudiantine des quartiers Paris-Rive gauche.