references
Expositions > astérix
À l’occasion du don fait par Albert Uderzo de 120 planches originales d’Astérix, une grande exposition, site François-Mitterrand, retrace l’histoire de la célèbre bande dessinée et de sa phénoménale réussite.
Page de gauche
Les onomatopées ou l’art du bruiteur : Astérix le Gaulois, planche 1, Pilote nº 1 du 29 octobre 1959
En bas à droite
Astérix chez les Belges, planche 1 Texte : René Goscinny. Dessin : Albert Uderzo planche originale, 1977, BnF, Réserve des livres rares
Nos ancêtres les Gaulois Puisant dans leurs souvenirs scolaires, ils revisitent l’histoire de « nos ancêtres les Gaulois » en créant Astérix, joyeuse incarnation du guerrier rétif à la soumission, bagarreur et moustachu comme il sied à l’imagerie traditionnelle, mais de petite taille, aux antipodes du héros canonique. À la demande du dessinateur, un faire-valoir grand et costaud lui est adjoint, répondant au nom d’Obélix. Autour de ce tandem, une communauté : l’irréductible petit village frondeur qui résiste à l’envahisseur romain, image d’une utopie de résistance et de liberté démocratique en lutte contre une acculturation forcée. Depuis le premier titre de la série jusqu’à aujourd’hui,
© 2013 Les Éditions Albert René/Goscinny – Uderzo, BnF, Littérature et art
Astérix à la BnF !
16 octobre 2013 – 19 janvier 2014
Site François-Mitterrand, Grande Galerie Commissariat : Carine Picaud Manifestations autour de l’exposition : voir agenda p 28-30.
Avec le soutien de Mappy et en collaboration avec la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, MK2 et la RATP. En partenariat avec France 2 / Le Parisien / Le Point / ARTE / France Inter. Avec l’aimable autorisation des Éditions Albert René.
Chroniques de la BnF – no 68 – 13
© 2013 Les Éditions Albert René/Goscinny-Uderzo
Le succès d’Astérix repose d’abord sur une rencontre : celle de deux jeunes auteurs de bande dessinée, enfants d’immigrés, italiens pour l’un, ukraino-polonais pour l’autre. Ils se croisent en 1951 à Paris au sein d’une agence de presse belge, se reconnaissent et décident de travailler ensemble, partageant une même envie de renouveler la bande dessinée humoristique. Albert Uderzo est plus à l’aise dans le dessin, René Goscinny dans le scénario : « Nous avons compris très vite, dira Uderzo, que nous nous complétions merveilleusement bien. » Leurs premières créations communes sont autant de galops d’essai, jusqu’au véritable laboratoire qu’est OumpahPah en 1958. Le lancement en octobre 1959 d’un nouvel hebdomadaire pour la jeunesse, dont ils tiennent en partie les rênes, leur off re l’opportunité de créer une nouvelle série avec pour seule consigne de s’inspirer de références culturelles françaises.