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indochine, les mots et l’écran
En parallèle à l’exposition Indochine, des territoires et des hommes*, la BnF propose, en partenariat avec le musée de l’Armée et MK2, un grand cycle cinéma consacré aux représentations filmiques de l’Indochine.
Journées d’études « Indochine, des mots à l’écran »
Week-end Indochine Projections et débats « Indochine, les mots et l’écran » Vendredi 22 novembre 2013 et samedi 23 novembre 2013 13 h – 20 h entrée libre
Site François-Mitterrand, Auditoriums – hall Est
© 3B/Novak
L’Indochine coloniale et la guerre d’Indochine sont des périodes très peu connues du grand public, à l’inverse de l’Algérie coloniale et de la guerre d’Algérie, sujets encore vivaces dans les mémoires collectives. Le spectateur pense d’ailleurs souvent à tort que ces thèmes sont marginaux à l’écran, alors qu’il existe une filmographie non négligeable consacrée à cette page de l’histoire nationale. Celle-ci est mise à l’honneur par le cycle cinéma « Indochine Now ! », à travers quelques-uns de ses titres les plus marquants. Les Journées d’études « Indochine, des mots à l’écran » prennent donc place dans le cadre de la mise en lumière des fi lms français, vietnamiens et cambodgiens traitant de ce territoire dont le nom détermine une époque : l’Indochine. Se composant de deux temps distincts, elles ont pour but de mettre en résonance les regards et les arts. Ainsi, la première journée sera-t-elle consacrée à une mise en valeur d’une cinématographie émergente et pourtant déjà si identifi able : le cinéma vietnamien et la manière dont il aborde la période coloniale. Ponctuée par
les projections d’œuvres littéraires vietnamiennes adaptées à l’écran comme Le Gardien de buffles ou Il fut un temps, en présence (sous réserve) de leurs réalisateurs, cette journée aura pour but de renouveler les perspectives en proposant un autre point de vue sur la colonisation française en Indochine. La seconde journée adoptera, quant à elle, la vision métropolitaine de cet Ailleurs indochinois mortifère que dépeignent, avec près d’un demisiècle d’écart, Goupi Mains-rouges et L’Année de l’éveil. Les deux journées se clôtureront sur des débats thématiques : « Peut-on encore écrire l’Indochine ? » en présence de Charles Juliet (sous réserve) ou « B.D. et guerre d’Indochine » en présence de Marcelino Truong dont le film Mille jours à Saïgon (réal. Marie-Christine Courtès), consacré à son odyssée identitaire et créatrice, achèvera le cycle de projection de ces deux Journées d’études.
Delphine Robic-Diaz
* Exposition organisée par le musée de l’Armée (Hôtel national des Invalides). Pour plus d’informations : www.musee-armee.fr, rubrique « Programmation ».
Ci-dessus
Histoire(s) des… images animées
Les cycles « Histoires de… » s’ouvrent à l’image en mouvement : cinéma, télévision, vidéo... Comment des dispositifs techniques ont-ils posé les bases de nouvelles formes de spectacles ? Dans quelles conditions les formats et les genres majeurs se sont-ils imposés ? Quelles pratiques du cinéma et de l’audiovisuel président aux visées propagandistes ou au contraire à un usage contestataire ? Quand a-t-on commencé à rassembler et à conserver ces images, considérées aujourd’hui comme des archives inestimables du siècle écoulé ? Les séances d’« Histoires des… images animées » traiteront successivement de ces questions à travers tout le XXe siècle. Les médias de l’image en mouvement, souvent étudiés séparément, seront ici tissés ensemble, tels les fils d’une même histoire. Les séances ont été conçues comme des introductions tout public. Elles seront illustrées de nombreux extraits puisés dans les collections du département de l’Audiovisuel de la BnF. Alain Carou
Le Gardien de buffles, de Minh N’Guyen Minh Vô, 2005
Histoire(s) des… images animées