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Chroniques de la BnF – n

Ci-dessus

Couverture du premier album,

Astérix le Gaulois

Ci-contre

Astérix chez les Belges, case de la planche originale 1B

Albert Uderzo, 2007

Albert Uderzo, créateur avec René Goscinny de la célèbre bande dessinée, a donné à la BnF l’en-semble des planches originales de trois albums qui entrent ainsi dans les collections patrimoniales. Véritable phénomène d’édition, Astérix , apparu dans le numéro 1 du journal Pilote le 29 octobre 1959, est savourée depuis plus de cinquante ans par petits et grands, au fil de 32 aventures tra-duites dans une centaine de langues. Plus de 325 millions d’exemplaires en ont été vendus dans le monde. Les planches offertes se rapportent aux deux premiers albums de la série, Asté-rix le Gaulois et La Serpe d’or et au der-nier à avoir été réalisé en commun par Uderzo et Goscinny, décédé brutale-ment le 5 novembre 1977, Astérix chez les Belges . «État antérieur à la mise en couleurs, ces planches encrées avec let-trage, de grand format, donnent à voir le dessin à nu, la subtilité du trait, la force du mouvement, la verve carica-

La BnF ne résiste pas à Astérix

Avec les cent vingt planches originales des trois albums qu’Albert Uderzo vient de lui offrir, la BnF ouvre grandes ses portes au célèbre Gaulois. Une confirmation de la valeur artistique et patrimoniale de la bande dessinée, qui s’affirme plus que jamais comme un genre littéraire à part entière.

turiste, autant d’ingrédients qui carac-térisent le grand talent de dessinateur d’Albert Uderzo, commente Carine Picaud, conservatrice à la Réserve des livres rares et chargée du fonds. Elles permettent également d’apprécier l’évolution du style qui s’élabore, s’ex-périmente dans le premier albumpour parvenir à une parfaite maîtrise dont témoigne le 24 e titre de la série».

La consécration d’un genre

De par sa nature encyclopédique et à travers le dépôt légal, la BnF conserve une importante collection de bandes dessinées ; pour autant le caractère patrimonial de ces documents n’a émergé qu’à partir des années 1980 à la faveur d’une reconnaissance du genre en qualité de neuvième art. Des manifestations comme le festival d’Angoulême et la création de centres spécialisés telle la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image lui ont donné une reconnaissance institu-

tionnelle, à l’instar d’autres comme le roman policier. «La dessinée fait aujourd’hui par patrimoine, comme d’ailleurs le gas, souligne Bruno Racine, pré de la BnF, et nous nous réjou d’accueillir les personnages myt créés par Uderzo et Goscinny. rejoint les albums de Benjamin donnés par la famille en 1981, l mier Bécassine acquis en 1983, c

Zig et Puce achetés en 1996». Reconsidérée, la BD est égale l’honneur dans le program manifestations de la BnF –

Maîtres de la bande dessinée euro

en 2000-2001 – et un chercheu cié rattaché au CNLJ-JPL 1 tr actuellement sur ce domaine exposition consacrée au hér village gaulois est d’ailleurs en pour 2013. « Le projet de d l’ensemble des planches orig d’Uderzo, annoncé par l’artiste querait une consécration suppl taire pour le genre de la bande née, longtemps injustement m et aujourd’hui mis en valeur à l tout comme le dessin de pr poursuit Bruno Racine. Un cha recherche encore peu investi, attend ses défricheurs…

Sylvie L

1. Centre national de la littérature pour la je Joie par les livres.

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