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– Chroniques de la BnF – n°61
Actualités du numérique
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À l’ère de l’Internet et de la
culture numérique, quels sont les
publics de Gallica, la bibliothèque
numérique de la BnF? Une enquête
réalisée en
2011
par GMV Conseil a
permis, grâce à un questionnaire en
ligne ayant recueilli plus de
3 800
réponses, de mieux connaître les uti-
lisateurs de Gallica. Celle-ci est bien
connue et appréciée d’un public de
chercheurs. Les gallicanautes sont
diplômés, fréquentent les biblio-
thèques et lisent davantage que la
moyenne des Français. La plupart
d’entre eux déclarent visiter Gallica
pour effectuer des recherches en rela-
tion avec leurs études, leur activité
professionnelle ou un travail person-
nel. Ils ne sont en revanche qu’un tiers
à venir se distraire sur Gallica, une
pratique pourtant largement répandue
Qui sont les
gallicanautes
?
Chercheurs, professionnels ou amateurs éclairés, la bibliothèque numérique de la BnF
draine un large public qu’une enquête a cherché à mieux cerner. Où il apparaît que de
nouveaux publics, plus jeunes ou plus éloignés, s’approprient volontiers cette ressource.
sur d’autres sites web. En résumé,
l’usage de Gallica est d’abord utili-
taire et studieux, et son image forte-
ment associée à la BnF.
Cinq profils d’utilisateurs
Si les usagers de Gallica sont large-
ment satisfaits de l’offre (
95
%), on
constate que de nombreux publics aux
attentes diverses n’en connaissent pas
la diversité. Une analyse plus fine a
permis de distinguer cinq profils d’uti-
lisateurs. Les deux premiers sont bien
identifiés et forment le cœur historique
des usagers : les chercheurs (
30
%) et
les «amateurs éclairés » (
28
%), parmi
lesquels de nombreux retraités qui
téléchargent des documents pour
créer leur propre bibliothèque. Les
trois autres profils, encore peu repré-
sentés, constituent un réservoir de
nouveaux publics pour Gallica: on dis-
tingue les personnes qui viennent pour
leurs loisirs et se contentent de consul-
ter en ligne les documents (
22
%), des
« technophiles» résidant plus souvent à
l’étranger et appréciant les usages
mobiles (
11
%), enfin, un grand public
plus jeune qui fréquente Gallica depuis
peu et n’en connaît pas encore bien
l’offre (
9
%).
Cécile Touitou
Ci-contre
Affiche de mai 1968
BnF
Ci-dessous
Affiche pour le
journal danois
Familie-Journalen,
1895