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© Marc Dozier/Hemis.
Biodiversité et savoirs traditionnels
À l’occasion de l’ouverture de son centre de ressources dédié au développement durable, la BnF s’associe à la cinquième édition des conférences de la Fondation d’entreprise Hermès et de l’Institut du développement durable et des relations internationales. Objectif : protéger le patrimoine bioculturel et les savoirs traditionnels.
L’article 8 J de la Convention sur la diversité biologique, adoptée lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992, exige des pays signataires qu’ils « respectent, préservent et maintiennent les connaissances, innovations et pratiques des communautés autochtones et locales présentant un intérêt pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique ». Ce patrimoine bioculturel touche aussi bien des pratiques et des savoirs en matière d’agriculture, de botanique, de pharmacologie, de conservation du sol et de l’eau. Ces ressources représentent des enjeux économiques importants, et la biopiraterie (appropriation illégitime, spécialement à des fi ns commerciales, des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées) est un problème majeur pour les pays en développement particulièrement riches en biodiversité. C’est pourquoi cette conférence internationale intitulée « Biodiversité et savoirs traditionnels : comment les protéger ? » vise à examiner les efforts qui sont faits pour protéger le patrimoine bioculturel et les connaissances traditionnelles en lien avec la biodiversité. Ses objectifs : contribuer à clarifier le rôle majeur joué par la diversité bioculturelle et les savoirs traditionnels dans les systèmes de production préservant la biodiversité, et fournir une évaluation des outils utilisables pour améliorer les moyens de subsistance des communautés autochtones et locales. Cette journée de réflexion et de débats réunira certains des experts et acteurs les plus directement concernés par ce sujet, parmi lesquels Rachel Barré (L’Oréal Research & Innovation), Claudio Chiarolla (Institut du développement durable et des relations internationales-Iddri), Graham Dutfield (University of Leeds), Hélène Ilbert (Institut agronomique méditerranéen de Montpellier), Isle Köhler-Rollefson (League for Pastoral Peoples and Endogenous Livestock Development), Paolo Meon i (At u n is Development Services), Pierre du Plessis (Centre for Research Information Action in A frica – Southern A frican Development and Consulting, et négociateur pour le Groupe Africain du protocole de Nagoya) et Brendan Tobin (Griffith Law School).
Dominique Wibault
Pour plus d’informations : www.iddri.org
La Fondation d’entreprise Hermès : un mécène pour le centre de ressources sur le développement durable
La Fondation d’entreprise Hermès développe, depuis sa création en 2008, des actions de mécénat en faveur de l’environnement centrées plus particulièrement sur la protection de la biodiversité. Ces actions prennent la forme de soutiens à des programmes de recherche et à des actions de sensibilisation du grand public. La Fondation collabore avec l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) dont elle appuie les recherches dans le domaine de la biodiversité. Dans le cadre du projet de rénovation de la bibliothèque d’étude du Haut-de-jardin, un centre de ressources sur le développement durable, accessible à un large public, sera prochainement installé en salle C, au sein des collections du département Sciences et techniques. La Fondation s’est associée à ce projet en lui apportant son soutien financier.
Ci-dessus
PapouasieNouvelle-Guinée : deux femmes pêchant avec un filet traditionnel, le Simgambur, dans le lac Kwaruakra, 2010
Conférence Fondation d’entreprise Hermès – Iddri – BnF
Vendredi 7 juin 2013 – 9 h 30-18 h
Site François-Mitterrand, Grand auditorium, hall Est
Chroniques de la BnF – no 66 – 17