references
DOSSIER RICHELIEU
5
Richelieu : bibliothèques, musée, galeries
58 000
m2 de surface totale
6
plus de
départements spécialisés : Arts du spectacle ; Cartes et plans ; Estampes et photographie ; Manuscrits ; Monnaies, médailles et antiques ; Musique
20
400
places de lecture
7 300
lecteurs par an
millions de documents
RICHELIEU
se réinvente
Réservation en ligne à partir du printemps 2017 via catalogue.bnf.fr, pour les collections des départements des Monnaies, médailles et antiques, des Cartes et plans, de la Musique, des Estampes et de la photographie Réservation en ligne, à partir de l’été 2017, via BnF Archives et manuscrits, pour les collections des Arts du spectacle et des Manuscrits, archiveset manuscrits.bnf.fr Wifi sur tout le site Où, quand, comment ? Communication des documents : entre 30 minutes et 1 heure pour les collections sur site Communication différée (48 à 72 h) pour les collections entreposées sur d’autres sites
À mi-chemin d’un chantier qui devrait trouver son aboutissement à l’horizon 2020, le site Richelieu offre un nouveau visage, à la fois architectural et institutionnel. À présent porteur de la synergie de trois institutions – BnF, INHA et Enc¹ –, il se réinvente pour devenir un pôle de recherche spécialisé dans le patrimoine, l’histoire et l’histoire des arts.
Une offre élargie dans des espaces rénovés
1. Institut national d’histoire de l’art et École nationale des chartes
Depuis le 15 décembre 2016, lecteurs, visiteurs, livreurs, membres du personnel empruntent de nouveau le 58, rue de Richelieu. Les espaces rénovés par l’Atelier Bruno Gaudin Architectes ont rouvert ; un magnifique lustre illumine le hall d’accueil. De part et d’autre du vestibule, on trouve l’espace d’accrédi-
À gauche La Galerie de verre
tation des lecteurs et un espace détente, qui abrita en son temps la buvette de la Bibliothèque Nationale. En face, la salle Labrouste totalement restaurée accueille, sous ses neuf coupoles, les lecteurs de la bibliothèque de l’INHA mais aussi, jusqu’en 2020, ceux du département des Estampes et de la photographie. La réserve du département bénéficie d’ailleurs aujourd’hui d’horaires d’ouverture élargis. Sous l’œil des trente-six hommes de lettres (parmi lesquels une seule femme, Madame de Sévigné) dont les portraits en médaillons ornent le pourtour de la salle, on peut accéder à présent au magasin central, jusqu’alors interdit au public. Entièrement réaménagé, il propose en libre accès plusieurs dizaines de milliers d’ouvrages d’histoire de l’art répartis sur trois étages. Quant aux manuscrits qui couvrent une période allant du
Moyen Âge au XXIe siècle, ils sont consultables dans une salle entièrement en bois, aménagée par Jean-Louis Pascal à la fin du XIXe siècle et restaurée à l’identique. Grâce à son sas d’entrée vitré, cette salle s’offre à présent au regard des visiteurs ; certains auront même la chance d’apercevoir une « girafe », escabeau roulant au long cou métallique qui permet d’accéder aux rayonnages supérieurs. Au département des Arts du spectacle, c’est une salle contemporaine lumineuse au mobilier de bois clair qui accueille les lecteurs sur près de 200 m². Au centre du Paris historique de la vie théâtrale, ce département, créé il y a quarante ans, a trouvé ici une place naturelle après avoir été longtemps dispersé sur plusieurs sites. La collection de programmes de théâtres – 834 mètres linéaires au total – a, par exemple, changé six fois de magasin.